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Histoire de Djerba



Préhistoire:

Djerba, qui était vraisemblablement habitée déjà avant le néolithique, acquit vite une position privilégiée dans la petite Syrte (actuel golfe de Gabès) . Les primitifs qui la peuplaient étaient pour la plupart de souche méditerranéenne. Ils étaient probablement des descendants directs des Capsiens. Ce peuple, l'ancêtre des Berbères (à ne pas confondre avec Barbare), fonda a l'époque paléolithique (8.000 a 1.000 ans av. J.C.) une brillante civilisation, dont les vestiges - foyers de feu, remmadya et silex - sont encore présents au Chott El Jerid, dans la région de Gafsa en particulier. Il s'avère que la civilisation capsienne a donne aux générations successives, les Berbères, plus d'un élément cultuel et culture.
En ce qui concerne le peuple berbère qui habitait la Syrte, il vivait au départ de chasse et de pêche. Mais ces berbères qui paraissaient avoir joui d'un haut degré d'évolution, ont apprit aussi à cultiver des céréales surtout de l'orge, à confectionner des vêtements, à tisser des étoffes, à fabriquer de la poterie... Ils parlaient leur langue, le berbère, et précisément Echelha. Cette langue - le berbère - assimilée aux langues chamito-sémitiques, possède une écriture syllabique de caractères géométriques, le Tifriagh. Quant a leurs croyances religieuses primitives, elles relevaient de l'animisme et de la magie.

Antiquité :

Depuis la haute antiquité, notre île était une terre d'accueil connue. Elle avait reçu moult visiteurs : Grecs, Phéniciens et autres. Mais le plus célèbre fut le roi d'Ithaque, Ulysse. Celui-ci, ballote par la tempête, découvrit au 8eme siècle av. J.C., fortuitement, l'île enchanteresse des Lotophages. Cette histoire est longuement et savoureusement contée dans l'Odyssée par le grec Homère:"Pousse par les forces du dieu Eole, Ulysse tira les nefs fatiguées sur le sable fin de l'île des Lotophages. A peine arrive et débarque, et après avoir satisfait faim et soif, Ulysse envoie des hommes reconnaître les lieux. Mais a peine en chemin, ses envoyés se lient avec des Lotophages qui, loin de méditer le meurtre de ces étrangers, leur servent du lotos. Et aussitôt qu'ils eurent mange de ce fruit, quelques-uns oublièrent tout ce qui n'était pas cette île. Ulysse eut du mal à rassembler ses marins mêlés a la population de l'île car, sitôt que l'un d'eux goûtait à ces fruits de miel, il ne voulait plus rentrer ni donner de nouvelles. Ulysse dut les ramener de force, tout en pleurs, et les mettre aux chaînes, allonges sous les bancs au fond de leurs vaisseaux. Puis il fit rembarquer ses marins fidèles. Pas de retard! A bord! S’écria Ulysse, le ruse, qui craignait qu'à manger de ces fruits, les autres - les fidèles - n'oubliassent aussi le jour du retour".
Au IIIe siècle av. J.-C. les Carthaginois occupaient Djerba qu'ils appelaient Meninx (Bertholon1889). D'origine phenicienne, ce toponyme Meninx, qui derive du mot "me-nages" - signifie "manque d'eau" . Le site de Meninx se situe à l'extrême sud-est de l'Île de Djerba. Il correspond à l'actuel Henchir El Kantara. Ses vestiges apparents s'étendent sur une longueur de deux kilomètres et une largeur maximale de 800 mètres environ.
Djerba dériverait de Girba (antique cité situé près de la forteresse et du port de Houmt-Souk), mais d'après Ibn Khaldoun ( historien tunisien 1331-1406, a été l'un des premiers théoriciens de l'histoire des civilisations), elle tiendrait ce nom d'une branche de la tribu berbère des Lemaya. Après la destruction de Carthage, les Romains construisirent la chaussée reliant l'île au continent(El Kantara). A cette époque, Girba était un important évêché et l'île un trait d'union prospère entre l'Afrique et l'Europe.Car, dans ses ports de Meninx, de Ghizen, de Tipasa, de Hadrien s'entreposaient les marchandises les plus diverses et, en particulier, les fameuses pommes de l'île, avant d'être redistribuées et vendues sur les places de grandes métropoles : Carthage, Rome, Alexandrie, Constantinople... Djerba connut le developpement de plusieurs activites qui faisaient non seulement la richesse de sa population, mais aussi sa renommee. Ainsi, au 3eme siecle av. J.C., les Carthaginois qui connaissaient, comme leurs ancetres les Tyriens, le murex, surent-ils utiliser ce coquillage a la chair rouge, tres abondant jardis sur l'ile, afin d'en extraire le pourpre qui est une matière colorante rouge utilisée dans la teinturerie des tissus. D'ailleurs, la cape de pourpre de Djerba, symbole de la dignite, fut longtemps reservee et portee uniquement par les empereurs et les hauts dignitaires theocrates et aristocrates.

Moyen Age :

Au VIIe siècle les Byzantins succédèrent aux Romains.. En 665, Djerba fut conquise par les Arabes qui en chassèrent les Byzantins et convertirent les Berbères à l'islam. Il y aurait eu alors, d'après certains auteurs, un important brassage génétique. Les Musulmans venus en Afrique du Nord avec la conquête arabe au VIIe siècle étaient "orthodoxes". Au IXe siècle, des "hétérodoxes" Kharéjites Abadhites (ou Ibadites) berbères arrivèrent en masse. Au Xe siècle, le Maghreb adopta l'orthodoxie : c'est- t-à-dire la doctrine professée par l'une des quatres écoles juridiques reconnues, à savoir le Malékisme, le Hanafisme, le Chafiisme et le hanbalisme. Les Abadhites se dispersèrent et se retirèrent dans des endroits difficiles d'accès tels que le Mzab (en Algérie), le Jebel Nefoussa (en Libye) et Djerba.L'islamisation n'atteignit pas certains Juifs qui se concentrèrent dans les deux villages d'Essawani et Erriadh (ex Hara Kebira et Hara Seghira) au nord de l'île. D'où et quand étaient-ils venus ? On ne saurait le dire avec précision car il n'y a aucun vestige ou document écrit appuyant la tradition orale (unique source pour le moment). Celle-ci véhicule plusieurs versions dont la plus répandue rapporte que les Juifs seraient arrivés lors de la destruction du Temple de Jérusalem par Nabuchodonosor en 586 av. J.-C. Ils auraient sauvé certains manuscrits des Tables de la Loi et auraient emporté des pierres du Temple sur lesquelles fut élevé le sanctuaire de la ghrîba devenu lieu de pèlerinage pour les Juifs du monde entier. Plus tard (au XVe siècle), des Juifs expulsés d'Espagne par les Rois Catholiques arrivèrent en Tunisie et quelques uns d'entre eux s'installèrent à Djerba, plus particulièrement à Hara Kebira.

Epoque moderne :

Pendant des siècles, l'île fut harcelée par les attaques et les agressions permanentes d'assaillants et d'envahisseurs venus de l'extérieur : les Fatimides de Kairouan, les Bédouins de Beni Hilal, les Germains et les Normands de Sicile, les Aragonais, les Chevaliers de Malte, les Génois, les Espagnols en lutte contre les Turcs, les nomades voisins et, enfin, les corsaires dont les razzias balayèrent les cotes de l'île, a partir du 14eme jusqu'a la fin du 18eme siècle. Cet épisode douloureux fut le plus meurtrier de toute l'histoire de Djerba, pourtant riche en évènements tragiques. Au XVIe siècle, les Jerbiens se rebellèrent contre le Pacha turc.Au XVIIe siècle, l'île obéissait à la Régence de Tunis. Au XVIIIe siècle, Tunisiens et Tripolitains se disputèrent Djerba. Les Tunisiens l'emportèrent et l'île devint le terminus des caravanes et un gros marché d'esclaves. Au XIXe siècle, après l'abolition de l'esclavage, ce marché s'installa à Tripoli. En 1881, le protectorat français s'établit sur la Tunisie, jusqu'à l'indépendance en 1956. Au début des années soixante, le tourisme commença à se développer. Il semblerait donc après ce survol du passé, que pas moins de 18 vagues de migration se soient succédées à Djerba.

Epoque contemporaine :

De nos jours, on rencontre à Djerba des Musulmans (Arabes, Berbères et Noirs) orthodoxes et hétérodoxes ainsi que des Juifs. On y rencontrait aussi (selon les dernières sources datant de 1967) des Maltais, des Français, des Italiens et des Grecs. Les Noirs seraient les descendants d'esclaves amenés du Soudan ou du Niger ; ils résident surtout dans le nord-est de l'île, dans le secteur de Midoun. Les Musulmans orthodoxes sont soit Hanéfites (d'origine turque), soit Malékites (les plus nombreux) descendant d'Arabes venus du continent (peut être des Hilaliens) et, dans une moindre proportion, de Kharéjites convertis.
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