Localisée au fond du golfe de Gabès, Djerba, la plus grande île tunisienne (514 km2) (25 km de long sur 20 km de large) est une île aux origines mythiques : Sublimé par son charme, Homère lui a dédié ses poèmes. La légende veut qu'elle soit l'île des Lotophages décrite dans L'Odyssée d'Homère. En effet, Ulysse, venant de Troie y aurait débarqué dans ce lieu paradisiaque. Il a failli ne pas continuer son voyage, tellement il était émerveillé par ses rivages et décrit les habitants comme des mangeurs de lotus, fruit au goût de miel dont l'effet serait l'oubli de tout, y compris de sa patrie et de sa famille. C'est pourquoi Djerba se vante d'être le pays des Lotophages. Cette légende, rapportée par Homère dans l’Odyssée, décrit l'enchantement que procurait déjà Djerba dans l'Antiquité. Mais d'où détient-elle ce charme ?
Le climat :
Climat doux, méditerranéen, descendant rarement en dessous de 11° au plus froids de l'hiver et ne dépassant généralement pas les 37° au cœur de l'été. La moyenne est de 25° sur toute l’année et de 14° en hiver. En décembre ou en janvier il peut faire jusqu'à 24°. Au mois d'octobre et novembre, on peut se baigner sans problème dans la mer. Tout cela concourt à asseoir la réputation de "douceur de vivre" de l'île de Djerba.
Les paysages :Djerba la douce, ou île de rêves comme aiment à l’appeler les Tunisiens, est une île-verger, où les paysages magnifiques, et les lieux enchanteurs, ravissent les visiteurs. Les côtes de Djerba, toutes de sable fin bordées, entourent l’île telle une couronne dorée, et lui donnent cette ambiance si particulière, ce charme indéfinissable, mélange d’exotisme et de sérénité. Tous les facteurs naturels de l'île, ses plantes d'espèces xérophiles, l'aloès, les cactus, l'agave et ses arbres tels que l'olivier, le palmier, constituent le secret de charme de l’île qui est la spécificité de Djerba. Ses plages magnifiques de sable fin et blanc, la mer cristalline et tiède (poissons et crustacés abondent en ces eaux), ses beaux vergers et ses villages antiques sont les bijoux dont elle se pare pour accueillir les très nombreux touristes, venus chaque année découvrir la si célèbre île. L’île de Djerba est un véritable jardin flottant ,verger d’Eden recouvert de centaines de milliers de palmiers, oliviers, figuiers, grenadiers, pommiers et abricotier. L’architecture classique de l’île dégage un charme envoûtant. L’architecture des mosquées, et des Menzel (maisons familiales typiques) est d’une beauté exceptionnelle. L’architecture des hôtels s’inspire des Menzel traditionnels et contribue largement à une intégration réussie à l’environnement. Le décor est irréprochable et le standing parfois digne des mille et une nuits. Lieu anti-stress par excellence. Flaubert, un peu exalté, y affirmait que "l’air y est si doux qu’il empêche de mourir". Le tourisme :
Djerba, fut depuis la plus haute antiquité une terre de rencontre entre les civilisations, orientales et africaines. Elle acquit notoriété et importance dans la Méditerranée ; où elle devint une des places de commerce et de négoce les plus florissantes. Djerba est le pôle touristique le plus important du sud de la Tunisie, et une des destinations favorites des vacanciers tunisiens et étrangers. Farniente ou vacances sportives ? Djerba vous offre les deux ! Du ski nautique à la plongée sous-marine en passant parles festivals culturels, l’équitation et le golf, vous, pourrez goûter à de multiples activités. L’Aéroport International de « Mellita » à Djerba dispose de nombreuses lignes régulières le rattachant à celui deTunis-Carthage ainsi qu’aux aéroports des principales villes d’Europe.Les moyens de télécommunication, d’électricité et d’adduction d’eau sont très modernes à Djerba. Le réseau routier est bien adapté et les moyens de transport sont nombreux et bon marché.
Villes et villages :
Houmt-souk : la plus grande ville de l’ile (65 000 Habitants), siège de délégation et de municipalité. A visiter :
- Bordj El Kebir ou Borj Ghazi Mustapha (ancien fort arabe du XVème siècle)
- Le musée des arts et traditions populaires (présente un panorama de l’histoire de l’île)
- Jemaâ El Ghorba (Mosquée des étrangers),
- Jemaâ Et-Trouk (Mosquée des Turcs)
- mosquée Sidi Brahim El JamniCes trois mosquées ont un style typiquement djerbien
-La mosquée Esselaouttïa située entre Trifa et Mézréya (bâti au16 ème sièc.
Midoun : Seconde ville de l'île (50500 habitants), siège de délégation et de municipalité : Elle se situe dans la partie Est de Djerba à proximité de la zone touristique donc des plus belles plages de l'île (plages du Cap Tourgueness, Lalla hadria, de Sidi Slim et d’Aghir).Un marché pittoresque se tient chaque vendredi. A Midoun existe une communauté noire la plus importante de l'île dont les membres seraient les descendants d'africains amenés du Soudan ou du Niger. Les membres de cette communauté se sont spécialisés surtout dans la musique traditionnelle folklorique. Midoun possède aussi de très beaux Menzels. A visiter :
-La mosquée de Fadlhoun se situe à environ 3 kilomètres de Midounen direction de Houmt-souk .
-L'Huilerie souterraine de Midoun (El mâasara) sur la route de Taguermess .(date depuis trois siècles)
-Houmet Trifa, lieu situé au nord de Midoun connu par ses beaux vergers et ses Menzels typiques et les anciennes habitations appelées damous, qualifiées par les historiens comme étant des habitations primitives qui servaient surtout en période de guerre pour s’abriter des envahisseurs.
- Djerba Explorer : Lieu magnifique, endroit unique dans son genre dans le bassin méditerranéen, situé dans la zone touristique à 5 km de Midoun. C'est un parc à la fois culturel et de divertissement. Il renferme :Un village Djebien reconstitué qui rappelle l'urbanisme, les traditions, les coutumes ,les métiers etc.…Un Musée (Lalla Hadria) : Magnifique musée offrant une riche collection d'objet d'art et de culture de la Tunisie à travers les siècles.Une ferme aux crocodiles : la plus grande de Méditerranée (400 crocodiles du Nil)
Ajim : Troisième ville (24000 habitants), siège de délégation et de municipalité : C’est à cet endroit que l’île est séparée du continent. La distance qui sépare Ajim du continent (vilLe village possède aussi de très beaux menzelslage d’El Jorf) est de 2500 m. La traversée, est assurée par des bacs avec une fréquence de 15 minutes . Le trajet ne dure qu’un quart d’heure environ. Le passage n'est gratuit que pour les piétons et les deux roues.Le port d'Ajim joue un rôle très important non seulement dans l’activité commerciale mais aussi dans celle de la pêche. La chasse aux éponges est une activité importante des pêcheurs locaux.
Guellala : Guellala se trouve au sud ouest de l’île, c’est, le village des potiers. La poterie à Guellala, est sûrement l’une des plus anciennes du bassin méditerranéen. Tous ses habitants s'adonnent à cet artisanat ancestral. qui puise ses racines dans les couches profondes de la civilisation du bassin méditerranéen : vases, cruches, grandes jarres dans lesquelles on stockait autrefois les denrées ou les gargoulettes utilisées pour la pêche au poulpe. Les lampes et les plats à couscous, entièrement enduits d'un vernis vert sont très célèbres. A Guellala , se trouve aussi un musée des Arts et Traditions . Les visiteurs peuvent apprécier les costumes traditionnels de plusieurs régions de l’île, les ateliers de tissage, de tapisserie, de poterie etc.
Mahboubine : Petit village à 3.5 Km de Midoun, l’un des plus beaux jardins de l’île, entouré de plantations d’oliviers, d’arbres fruitiers, et de vignobles.Le village possède aussi de très beaux menzels. Avisiter :-La mosquée El Katéb (19 éme siècle) avec un toit à dômes. Ce bâtiment est une imitation réduite et simplifiée de la mosquée de Hagia-Sofia à Istanbul.-Jamaa Bouchadakhe : mosquée construite au 15 éme siècle.
- Ksar Ben Ayed : très beau fort, construit au 18 éme siècle. La construction est inspirée de l’architecture italienne, avec des pierres taillées décorées, des colonnes en marbre, une vaste cour entourée de galerie en arcs, des faïences de guellala décorent le sol des piéces.
Sedouikech : Sedouikech est l'exemple type du village djerbien. Avec son habitat de Menzels dispersés au milieu des jardins. Les maisons sont blanches et couvertes de coupoles. Son petit marché se tient le mardi. A visiter :- La mosquée souterraine. Ce monument est situé à quelques kilomètres du village en direction d’El Kantara. Comme cette mosquée n’est plus utilisée pour la prière, elle peut être visitée.
El May : Petit village est situé au centre de l'île A visiter :- La mosquée de Oum El Turkia (16 éme siècle), sanctuaire représentatif des mosquées de Djerba classée monument historique. Il n’a subit aucune modification depuis sa construction. Mellita : Le village de Mellita possede l’un des plus anciens édifices musulmans de l’île qui est la mosquée jamaa El-kebir. Construit au 9 éme siècle.
El Kantara : Au sud de l'île, El Kantara (le pont) est le point d'arrivée de lachaussée romaine" longue de 7 Km qui reliait l'île de Djerba au continent dès l'époque punique et que les Romains transformèrent en véritable voie de communication.
Les sites archéologiques :
De nombreux vestiges donnent matière à réflexion sur le passé troublé d’invasions de cette oasis de paix. Des ruines dévastées, certes, mais qui préssentent les vestiges de toutes les civilisations anciennes juxtaposées à savoir : punique, romaine, byzantine et islamique. Des sites archéologiques vides et pourtant vivants :
Meninx : Le site Meninx est situé dans l’extrême Sud-est de Djerba. Cette ville, fondée par les Phéniciens, à connue son apogée à l’époque romaine et devenue capitale de l’île. Les fouilles ont permis de découvrir l’existence d’un amphithéâtre, un théâtre, une basilique et une esplanade qui devrait constituer le forum (place publique) de la cité. Meninx demeure le chef-lieu de l'île de Jerba jusqu'à la seconde moitié du III ème siecle apr. J.-C.
Haribus : Ce village est situé dans la partie Ouest de Guellala, connue depuis l’antiquité par la fabrication de poterie et la découverte des anciens fours en témoigne de l’existence de cette activité.
Henchir Bourgou : L’un des sites les plus anciens de Djerba. Il est connu par son grand monument funéraire de l’époque des Numides (peuple semi nomade ancêtres des berbères). La ville antique s'étend sur plusieurs hectares, cependant, aucune trace d'un plan régulier de lasamedi 8 décembre 2007 ville n'a été reconnue.
Ghizen : Sur la côte au Nord de Bourgou, s'étend le site de Ghizen qui servait probablement de port pour la ville Numide.
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