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vendredi 8 février 2008

ville Djerba


Présentation

Djerba est une île toute plate ,un monde insulaire à part, qui n'a rien à voir avec le continent. Le premier touriste à l'île des " LOTOPHAGES " fut peut être Ulysse. Si la douceur du climat est légendaire, le sol y est rude, et l'eau rare. La végétation est assez dispersée, comme les maisons qui arrivent difficilement à former de vrais villages de peur de heurter l'équilibre de la nature. Houmt-Souk est la seule vraie ville de l'île. Ce qui crée le charme exceptionnel de Djerba, c'est le silence de la campage, la douceur de l'architecture et ses mosquées que l'on trouve dispersées à l'intérieur de l'île (plus de 300 mosquées)dont la beauté réside dans leur simplicité. Ulysse en aurait fait l'expérience : une fois à Djerba, impossible d'en repartir. Après avoir séjourné sur l'île, le héros de l'Odyssée d'Homère aurait eu toutes les peines du monde à persuader ses coéquipiers de remonter à bord. Aujourd'hui encore, les voyageurs restent sous le charme envoûtant de cette oasis de sable posée sur une mer d'azur. Réputée pour l'habileté de ses artisans et le sens du commerce de ses marchands, l'île s'est aujourd'hui convertie au tourisme. Cependant, malgré le nombre croissant de visiteurs attirés par ses plages magnifiques et ses cubes de maisons blanches, Djerba reste l'île de toutes les douceurs.“Ile des lotophages”, ”Île aux milles jardins”, ”Île enchantée” ou encore “Polynésie au coeur de la Méditerranée” , autant de superlatifs qui ne décrivent qu’une partie des atouts de Djerba. A deux heures de l’Europe, la mer est à 28°C, le soleil darde ses rayons 340 jours par an, le sable est blanc et doux, le poisson abondant, la brise de mer rappelle les alizés des Caraïbes.L’ile est une oasis dans la mer turquoise, un million et demi de palmiers, des oliviers séculaires voire millénaires aux troncs noués, éclatés. Les parcelles de terre sont quadrillées par des murs de terre battue et des haies de figuiers de barbarie. Des moulins à huile d’olive installés ça et là repèrables à l’odeur acre des grignons broyés.Les maisons typiques de Djerba “les menzels” (exploitations agricoles millénaires) ont des allures de petites forteresses dotées de murs sans fenêtres et de tourelles carrées dont les angles ne protègent que l’intimité des habitants des lieux, ou bien entourées par des murets en terre fixés avec des cactus ou des figuiers de Barbarie. Les toits à arcs et coupoles donnent une allure digne à ces demeures. Noter que les coupoles confèrent aux pièces qu’elles recouvrent une fraîcheur incomparable en empêchant les rayons du soleil de frapper de plein fouet et à plat les toits. Les insulaires sont des pêcheurs de poissons et d’éponges, leurs barques “les loudes” sont parmi les dernières à être grées avec la voile latine triangulaire. Ulysse est sans doute l'un des personnages mythologiques les plus connus, et son passage par l'île "des mangeurs de Lotus (Lotos en Grec)" fut alors l'une des aventures les plus remarquables des ses voyages.

Les Villes de Djerba

Houmt-souk :
Houmt souk (veut dire quartiers du marché), capitale de l' Île de Djerba, compte plus de 40 000 Habitants. C’est une ville coquette et vivante. Près des souks colorés de petites placettes reliées entre elles par des arcades. Tout est centré autour de ces magnifiques souks vivants. Cette ville tranquille et très différente du reste des villes tunisiennes, attire les visiteurs par son style simple et authentique.
L'une des choses les plus remarquable à Houmt-souk c'est :
- Les fondouks ou caravansérails étaient des gîtes-étapes dotés d'entrepôts pour les marchandises dont subsiste celui de la Marhala qu il faut visiter.

- Trois mosquées avec un style typequement djerbien y ont été érigées: Jemaâ El Ghorba (Mosquée des étrangers) de rite malékite, Jemaâ Et-Trouk (Mosquée des Turcs) qui date du XVIIIe siècle et possède un minaret d'aspect ottoman de rite hanéfite et la mosquée Sidi Brahim El Jamni avec un intéressant toit pentu à voûtes multiples.


- la Zaouia de Sidi Brahim El Jemni, qui contient la tombe d'un saint du XVIIe siècle.- Bordj El Kebir ou appellé Borj Ghazi Mustapha



st un ancien fort arabe du XVème siècle, construit sous le règne de l'émir Abi Fares al-Hafsi (de la dynastie des Hafsides) qui fut renforcé par le corsaire Dragut et agrandi par les Espagnols au XVIème siècle. A l'intérieur, des fouilles ont permis de découvrir le premier fort datant du XIIIème siècle. Dans une des salles, une exposition des découvertes effectuées lors des fouilles relate l'histoire du fort. Une vue panoramique du haut des remparts permet de voir le port et l'obélisque de 9 mètres de haut qui rappelle l'emplacement du Borj-er-Rous (la tour de crânes érigée par le corsaire Dragut).Le musée des arts et traditions populaires présente un panorama de l' histoire, installé dans une ancienne zaouïa construite à la fin du XVIIIème siècle en l'honneur des sages Sidi Zitouni et Sidi Ameur, il permet de découvrir les richesses folkloriques de l'île, les traditions et l' économie à travers des bijoux cloisonnés et incrustés de verre coloré, des poteries crues et vernissées, des lampes en poterie ajourées, des métiers à tisser, des coffres, des costumes traditionnels de divers groupes sociaux et de diverses ethnies, des exemplaires du Coran et des coffres à coran, des ustensiles de cuisine, un atelier de potier reconstitué, des poteries, de grandes jarres, des stucs ciselés, des carreaux de céramique anciens...
L’une des particularités de houmt-souk c est « la criée au poisson », cette tradition existait depuis des années à Djerba mais elle est préservée qu'a Houmt-Souk. Le poison est vendu aux enchères. Les crieurs publics (dallels) regardaient les acheteurs qui peuvent augmenter les prix par simple regard, un clin d'oeil ou un geste de leurs têtes.

Midoun :
Midoun est la seconde ville de l'île avec environ 14137 habitants, elle se situe dans la partie Est de Djerba. Quelques mosquées sont intéressantes avec leurs formes cubiques et blanches. La place centrale accueille un marché pittoresque le vendredi. Un moulin à huile vieux de trois siècles surmonté d'un beau dôme en pierre vaut le détour.
Auparavant et jusqu’au 19 éme siècle ce lieu est appelé Souk Ejemâa (le marché du vendredi), un marché hebdomadaire en plein air attire les Djerbien qui habitaient au alentour de Midoun. Les commerçant s’installaient sous les palmiers et les oliviers dont un existe jusqu'à aujourd’hui appelé Zitounet El-Adham l’olivier aux oeufs, cet olivier est surnommé ainsi parce que dans un passé très proche des femmes vendaient des volailles et des oeufs durs et colorés pendant la fête de Aïd Es-Seghir.
A Midoun existe une communauté noire la plus importante de l'île dont les membres seraient les descendants d'africains amenés du Soudan ou du Niger. Les membres de cette communauté se sont spécialisés dans l'activité de sculpture de pierre, de jardinerie et surtout dans la musique traditionnelle folklorique.Les habitants de cette ville ont abandonné le travail de la terre au profit du commerce et des services puisque cette partie a connu depuis quelques années un essor remarquable des activités liées au tourisme.Plages de la côte nord-est Sur la plage de Sidi-Maharès, on a installé le complexe hôtelier de Dar Djerba comprenant plus de 1 000 chambres. L'architecture s'intègre relativement bien au paysage. Sidi Bakour, la plage des 5 000 ans, les plages du Cap Tourgueness et d'Aghir comptent parmi les plus belles plages de l'île, toutes très touristiques. Le Cap Tourgueness est un magnifique site encore sauvage. Ses rochers se prêtent très bien à la pêche sous-marine.
La mosquée de Fadlhoun se situe à environ 3,5 kilomètres de midoun en direction de Houmt-souk.

L'Huilerie souterraine de midoun (El mâasara) sur la route de Taguermess , est un moulin qui à existé il y a trois siècles

Ajim :
Ajim (ancienne Tipasa) est le port principal de l’île avant même celui de houm-souk. Ajim compte environ 8571 habitants. C’est à cet endroit que l’île est séparée du continent suite à l’effondrement des falaises il y a environ un million d’année pour, pour former un canal séparant Ajim de El Jorf, la profondeur de la mer peut atteindre 54 mettres.

Pour assurer la traversée, un bac relie Ajim à El Jorf vers l’ouest. La distance qui sépare ces deux points n’est que de 2500 m, et le trajet ne dure qu un quart d’heure environ. Le passage n'est gratuit que pour les piétons et les deux roues. Les Bacs assurent le service 24 heures sur 24. La journée, il y a un bac toutes les 15 minutes environ, mais le soir l'attente peut être longue, dans des heures tardives de la nuit on peut attendre même une heure

Le port d'Ajim joue un rôle très important non seulement dans l’activité commerciale mais aussi dans celle de la pêche. Ajim était autrefois très réputé pour la pêche aux éponges et la pêche fixe.

Selon les historiens Ajim est probablement l'ancienne Tipasa, c'est un important village situé à environ deux kilomètre de la côte et comportait 1500 habitants presque tous étaient des pêcheurs.

Les pêcheurs dans le port d'Ajim, c’est la première chose qu on peut croiser en arrivant par le Bac, comme on peut aussi remarquer des pots en céramiques gris à proximité du port. Ces pots sont utilisés par les pêcheurs pour attraper les poulpes.

La chasse aux éponges est une activité importante des pêcheurs locaux qui peuvent attraper des éponges de bonne qualité dans les profondeurs. Les gents racontent que ces pécheurs expérimentés peuvent rester sous l'eau plus de trois minutes, mais parfois lorsqu'ils sortent de l'eau ils perdent du sang par le nez et les oreilles.

Certains plongeurs d’Ajim affirmaient avoir vu des ruines dans les profondeurs du détroit d Ajim, d’autres racontaient qu il existait des grottes ou même une ville engloutie sous la mer surtout lorsque des poteries anciennes ont été trouvées sous mer. Nul ne peut affirmer que cette histoire est une imagination, une légende ou une réalité puisqu’il n’y a pas eu des recherches permettant de montrer la vérité.
Dans les environs du village d'Ajim, on trouve la palmeraie la plus dense de l'île. Les palmiers produisent, outre des dattes de qualité médiocre, un jus, le legmi, qu'on obtient en pratiquant une saignée à la base des branches. Ce jus est sucré et se boit frais.

Guellala :

Guellala capitale de la poterie, compte environ 7343 habitants, son nom dérive d'Iqellalen appellation berbère, ce petit village de l'île de Djerba est à 19 km de Houmt-souk capitale de l île. Ce Petit village rendu célèbre par ses ateliers de poterie avec son argile extraite aux abords. Le sous sol de Guellala alimente depuis des millénaire cette région en argile.

La poterie à Djerba, à Guellala en particulier, est sûrement l’une des plus anciennes du bassin méditerranéen, autrefois truffé d'ateliers de poterie à demi enfouis dans le sol. Le village a compté jusqu'à 400 potiers, il n'en reste plus qu'une trentaine qui continue à fabriquer les grandes jarres dans lesquelles on stockait autrefois les denrées ou les gargoulettes utilisées pour la pêche au poulpe. L'art de la poterie tournée fut introduit dans l'île par les Phéniciens.

La poterie faîte à Guellala est caractérisée par ses fonds jaune et par ses formes et ses motifs géométriques ou figuratifs tracés au vert-de-gris du cuivre. Les lampes et les plats à couscous, entièrement enduits d'un vernis vert sont très célèbres. Les potiers et faïenciers de Guellala maintiennent une tradition millénaire.
Aujourd'hui les artisans, installés à l’air libre, façonnent, sous les regards admirateurs des visiteurs du village, des oeuvres originales, tel le célèbre "chameau magique" de Guellala : creux à l’intérieur et doté de deux orifices par lesquels il est possible de le remplir d eau, il ne la laisse couler que par un troisième orifice ; son secret de fabrication, gardé jalousement par les potiers de Guellala, se transmet de père en fils.Le combustible reste le bois de palmier.
Du centre ville de Guellala et sur la route qui conduit vers El Kantara, on peut découvrir un site magnifique sur une petite colline « Le village Berbère », tout est en plein air. Ce site est une représentation d'un village à l'époque de nos ancêtres les Berbères. Le propriétaire, de la famille Ben Youssef de Guellala, nous a réservé un accueil chaleureux digne des habitants de ce village (Guellala), il nous a montré les activités que les habitants de cette région exerçaient dans le beau vieux temps. Monsieur Ben Youssef nous a expliqué la fabrication de la poterie en nous faisant une démonstration qui a révélée son habilité et ses talents dans l'art de fabrication de l'argile tournée, cette méthode traditionnelle est transmise de père en fils sur plusieurs générations. Il nous a permis aussi de prendre quelques photos et avec son autorisation je me permets de les mettre dans ce site. Si vous êtes de passage dans ce coin n'hésitez pas à faire un détour pour visiter cet endroit parce que ça vaut vraiment la peine d'être vu.
Ce musée contemporain a ouvert ses portes en 2001. Les visiteurs peuvent apprécier les costumes traditionnels (hommes et femmes) de plusieurs régions de l’île. Comme on peut admirer les ateliers de tissage, de tapisserie, de poterie etc. Devant le musée on trouve un café, restaurant, et des boutiques de souvenir. Dans cette grande terrasse on peut observer un couché de soleil magnifique.
El May :

El May est un petit village, 5000 habitants environ, est situé au centre de l'île coupé par une route principale qui mène de Houmt-souk à El Kantara, cette route connaît une importante circulation de voiture de telle sorte qu’on a l’impression que les heures de pointes durent toute la journée. Le nom de El May dérivait du nom d'une tribu berbère appelé laméïa.

A El May on trouve une mosquée qui évoque une petite forteresse. C'est un sanctuaire représentatif des mosquées de Djerba. La mosquée de Oum El Turkia (La mère Turque) n a subit aucune modification depuis sa construction au 16 éme siècle, c’est une petite mosquée avec une architecture simple et jolie à voir. Le minaret ne dépasse pas les 5 ou 6 mètres de hauteur. Ses murs ont une épaisseur de 1,50 mètre .Cette mosquée fortifié est classée monument historique.

Le petit marché d’El May est placé dans une rue étroite à 300 mètre de la mosquée de Oum El Tourkia.

El Hara

ErRiadh :
Erriadh s'appelle avant Hara Sghira (le petit faubourg), possède une population d'environ 7889 habitants, c'est le plus ancien village juif de Djerba. Juste un peu à l'écart de la route Houmt-Souk - Zarzis, était jadis un village exclusivement composé de juifs. Ceux-ci ayant quitté l'île, sa population est désormais à majorité musulmane, on trouve plusieurs mosquées reparties sur l'ensemble de la ville, l'affluence à la mosquée des gens à l'heure de pierre témoigne de la croyance de cette population.

Le village a conservé plusieurs synagogues dont la plus importante est El-Ghriba (" L'Etrangère"). Ce site est un lieu important de pèlerinage durant la Pâque, quand les juifs viennent rendre hommage au grand-maître talmudique Shimon Bar Yashai, qui y vécut il y a 400 ans. Ce pèlerinage attire des juifs de tous les pays et en particulier les natifs de Tunisie.

Le site de la synagogue El-Ghriba date de 586 av. J.-C., et le sanctuaire contiendrait l'une des plus anciennes Torahs au monde.

Aujourd'hui beaucoup de visiteurs se rendent à la synagogue d'El-Ghriba. De l’extérieur c’est un bâtiment avec forme cubique, mais de l’intérieur des décorations de mosaïques et de céramiques recouvrent ses murs tandis que son plafond de bois est entièrement et finement peint.

La population juive qui s'est installée à El Hara Seghira sont pour la plus part originaire de la Palestine et Mésopotamie.

Hara El Kbira :

Hara Kbira (le grand faubourg) se trouve tout à proximité de Houmt Souk. Les habitations peu élevées se trouvent dominées par les cours des synagogues. Les murs de ces sanctuaires sont chacun percés de trois fenêtres. Les douze fenêtres symbolisent les douze tribus d'Israël.

La population juive qui s'est installée à El Hara El Kbira sont pour la plus part originaire d'Espagne, Turquie, Libye, Syrie. Certains historiens disent que les juifs venus d'Espagne et du Portugal ,sont installés à Hara El Kbira, pour s'échapper de l'inquisition après la chute de Grenade qui à marqué la fin de la domination musulmane en Espagne (Andalous) en 1492.

Il existe 11 synagogues dans l'île de Djerba et on dénombre en 1999 une population d environ mille juifs vivant dans ces deux quartiers que l'on appelle « Hara » qui veut dire petit village. Les maisons juives sont pour les plus parts décorées avec des mains, des dessins d'yeux, des poissons et des étoiles de David pour chasser la mauvaise oeil. Les juifs organisent tous les ans lors de une Hilloula (grande Fête), les femmes viennent particulièrement prier pour leur fertilité et celle de leurs descendants.


De nos jours, la communauté juive de Djerba semble vivre en parfaite harmonie avec ses concitoyens arabes, malgré un climat pesant depuis septembre 2 000.

Cedghiane :

Cette oasis s'étend à mi-chemin entre Houmt Souq et Midoun, dans la partie la plus fertile de l'île, comporte une population de 5691 habitants. L'existence à cet endroit d'un puits artésien a permis le développement d'une agriculture oasienne traditionnelle, les grands palmiers fournissant assez d'ombre pour des citronniers et pamplemoussiers, lesquels à leur tour protègent les autres cultures. On aperçoit les ruines d'immenses menzels (habitations typiques de Djerba), témoins de ce qui fut autrefois un bourg important.

Dans ce village on peut visiter une mosquée, avec une architecture typiquement ibadite, dite Jamaa Bouchadakhe. Cet édifice religieux fut construit au 15 éme siècle, la structure de cette mosquée est inspirée de l’architecture chrétienne avec des murs épais et un minaret minuscule très pittoresque ressemblant à un observatoire européen.

Ksar Ben Ayed est un très beau fort, ancien palais du caïd Hamida Ben Ayed, fut construit au 18 éme siècle. Ce riche homme politique et financier a fait appel pour la construction de son palais à des maîtres maçons italiens, à des artisans tunisiens et des décorateurs marocains. Certes la construction d’une telle demeure a nécessité sans doute la dépense des sommes d argent considérables. Ce qu’on peut constater c’ est que la construction de ce palais est inspirée de l’architecture italienne, avec des pierres taillées décorées, des colonnes en marbre, une vaste cour entourée de galerie en arcs, des faïences de guellala décorent le sol des piéces.

Sedouikech :
Sedouikech est l'exemple type du village djerbien, ce nom dérive d'Azdyouch du berbère, qui veut dire le maître du noir. Avec son habitat de menzel dispersé au milieu des jardins. Les maisons sont blanches et couvertes de coupoles. Son petit marché se tient le mardi.

L'une des choses qui peuvent attirer l'attention dans cette partie du sud-est de l’île est l’existence d’une mosquée souterraine. Ce monument est situé à quelque kilomètre du village en direction de El Kantara. Comme cette mosquée n est plus utilisée pour la prière, elle peut être visitée. L accès à la salle de prière est possible en empruntant un escalier très étroit qui descend jusqu'à 3 mètres en sous-sol. Sur les cotés, on trouve des inscriptions des versets du courant. Le secteur de prière étant dans le sous-sol, il préserve une fraîcheur remarquable pour les gens qui prient. Tout autour de cette mosquée des vieux oliviers sur une terre rougeâtre, et devant ce bâtiment on voit des réservoirs typiques.

Dans l'île, un peut partout, on trouve des mosquées souterraines qui servaient dans le temps pour les gens de rite ibadites de se cacher pour prier dans toute tranquillité comme la mosquéé Jamaa El-Bardaoui entre Houmt-souk et Ajim.

Mellita :
Mellita nom d’ origine punique qui veut dire «refuge», est peuplé par l’une des plus ancienne communauté à tendance khérijite. Aujourd'hui, ce village est peuplé d'environ 6567 habitants. Le village de Mellita possede l’un des plus anciens édifices musulmans de l’île qui est la mosquée jamaa El-kebir. Construit au 9 éme siècle cette mosquée porte le nom de son fondateur Abou Messouer. Ce lieu fut pour longtemps un lieu d’enseignement religieux et de rencontre pour les khérijites. Le minaret de cette mosquée témoigne de l’empreinte de l’architecture Abbadite.

L’aéroport international de Djerba-Zarzis a Mellita est au nord-est de l'île, il est considéré comme le deuxième aéroport en Tunisie. Sa mise en exploitation date de 1970. Cet aéroport est à 9 Km de Houmt-souk (à 3 Km seulement de la ville de Mellita). La capacité d’accueil de cet aéroport est passée de 500 000 à 1,5 millions voyageurs par an en 1992.

Devant l’évolution du nombre de voyageurs par les moyens aériens, d’autres travaux ont été entrepris et achevés en 2006 pour augmenter la capacité d’accueil à 4 millions de voyageurs par an, et ajouter un espace couvert de 73 000 m2 sur deux niveaux.









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