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dimanche 10 février 2008

Les métiers a djerba

L’agriculture
Au IV siècle av J.C l’écrivain Pseudo-Scylax parlait de la situation économique de Djerba, il disait « qu’on y fait beaucoup d’huile. Méninx produit beaucoup de fruits, de blé et d’orge, la terre en est fertile ».
Ce témoignage ne fait que confirmer l’essor qu’a connu Djerba durant des siècles, on trouvait beaucoup d’activité tel que la pêche, la poterie et surtout les ateliers de teintureries de pourpre qui était extrait du murex. Les historiens nous confirmaient que Méninx était un carrefour commercial important, un relais entre l’Afrique et l’Europe. Les caravanes arrivaient d’Afrique, et leurs marchandises sont acheminés vers les autres comtés par la voie maritime. Djerba a connu durant plusieurs siècles, à l’époque punique, un essor commercial remarquable. Cette période âge d’or a laissé une empreinte qu’aujourd’hui on appelle les Djerbiens : Les Phéniciens des temps modernes.
L’agriculture
D’après témoignage des historiens, Djerba ne contenait que quelques agglomérations, le reste des habitants sont dispersés sur le reste de l’île. Ces terres sont pleines de palmerais donnant abondamment de dattes, d’oliviers produisant beaucoup d’huile et pas mal d’arbres fruitiers ( vignes, figuiers, abricotiers, pêchers et grenadiers) surtout dans la partie centrale de île. Sans oublier les petites exploitations dans le Menzel djerbien, l’amour de la terre à fait que les familles habitent au milieu des terres d’où elles tirent une partie de leurs ressources.

Mais on constate aujourd’hui que cette activité intéresse de moins en moins les habitants de l’île puisque la population étant danse, laisse peu de terre pour l’agriculture. En plus les pluies sont insuffisantes pour maintenir une agriculture à rendement suffisant pour subvenir aux besoins de la population. Mais ces pluies sont suffisantes pour donner à l’île un aspect d’oasis verdoyante qui flottait dans une mer turquoise.
La pêche
La pêche est une activité ancestrale pratiquée par les habitants de l’île notamment ceux qui habitaient les zones côtières. Elle a participé à l’essor de l’économie de l’île durant les périodes phéniciennes, carthaginoises et romaines. Même aujourd’hui le poison djerbien est très apprécié par sa qualité et sa fraîcheur puisqu’il est péché d’une mer seine loin de toute pollution. Plusieurs modes de pêche pratiqués par les djerbiens :

- La pêcherie fixe : appelé aussi Zriba, c’est une forme de pêche unique dans son genre et présente dans la partie sud-ouest de l’île tout au long des côtes, là où les fonds marins ne dépassent guère les deux mètres. Son principe repose sur une méthode simple et géniale, elle consiste à planter dans la mer des haies de palmiers formant un barrage orienté en direction du flux. Les poisons entraînés par le courant arrivaient jusqu'au nasse (drina). Chaque matin, à l’aube, les pécheurs vidaient les nasses pleines de poisons.
La pêche à l’éponge :
cette pêche nécessite une santé parfaite, ceux qui la pratiquent sont conscients du danger qu’ils encourent, les plongeurs peuvent atteindre parfois une profondeur de 20 mètres sans aucun équipement spécial. Pour arriver rapidement au fond de la mer, le Errais ( chef du groupe) place dans son filet une pierre qu’il jette aussitôt arriver au fond, puis il commence à récolter les éponges, les plaça dans son filet attaché a sa ceinture, après quelques minutes il remonte à la surface avec sa pêcherie. Ces hommes plongent plusieurs fois dans la journée pour récolter le maximum d’éponges. Cette activité de pêche à l’éponge se pratiquait essentiellement dans le canal d'Ajim.
- La pêche au large:
les pécheurs partent avec leurs felouques aux hauts-fonds, ils parcourent le golf de Gabès jusqu’aux îles de Kerkennah, ils reviennent, tôt le matin, charger de tout sortes de poisons : daurades argentées, mulets, raies, soles et rougets. Cette quantité de poison est insuffisante pour satisfaire la consommation locale surtout dans la période estivale où l’île attire beaucoup de touristes.
La poterie
Si l'activité de la poterie se concentre à Guellala ce n'est pas par hasard, c'est parce que cette région contient une réserve importante d'argile dans ses sous-sols.
L'argile est extraite des collines avoisinantes est mélangée dans un bassin avec l'eau de mer pour lui donner une blancheur éclatante, et avec l'eau douce pour la fabrication de la poterie rose.
Ensuite l'argile passe à l'étape de tamisage que l'ouvrier potier doit effectuer avec un grand soin pour pouvoir éliminer les déchets et les corps indésirables. Après un certain temps d'argile mélangée dans le bassin va s'évaporer et on va obtenir une pâte prête à l'emploi.
La pâte d'argile est ensuite mélanger par l'ouvrier potier avec ses pieds pour pouvoir mélanger une bonne quantité d'argile et aussi pour faciliter aussi le malaxage à la main avant le début de la fabrication réelle des objets.
Ces artisans potiers de Guellala utilisent encore des tours très anciens introduits à Djerba de puis le III é millénaire et qui n'ont pas trop évolués dans leurs formes. Ce tour se compose de deux plateaux en forme de cercles fixés autour d'un axe vertical. Ce matériel très simple dans sa conception malgré qu'il a parfois évolué pour passer au plateau électrique demande une habileté considérable de l'artisan.
Si vous avez la chance un jour d'assister à la fabrication de ces objets de poteries, vous allez remarquer qu'avec des mouvements circulaires ces artisans peuvent créer et façonner des objets artistiques. La décoration de ces objets par ceux que je peux appeler des artistes demande une imagination, des formes géométriques ou les couleurs qu'ils maîtrisent font que chaque pièce malgré qu'elle ressemble aux autres objets reste pièce d'art unique.
La dernière phase de cette chaîne de fabrication est le séchage de ces objets ou bien la cuisson, cette étape est très délicate vue la fragilité de ces pièces crues, la température de cuisson dans les fours traditionnels peut atteindre les 950 °C soit.
La production de la poterie est variée, on peut distinguer deux sortes de fabrication :
• la poterie utilitaire : c'est les objets à utilisation domestique comme la fameuse gargoulette de Djerba qu'on appelle Jediwa qui a presque disparu des coutumes djerbienne et qui été fort utiliser en été pour rafraîchir l'eau, ou bien la lampe à l'huile, on a aussi les jarres pour conserver l'huile d'olive. Malheureusement tous ces objets sont peu fabriqués puis que la demande est de plus en plus en baises.
• la poterie artistique: qui regroupe tous les objets de décorations qui ont des formes anciennes comme les cendriers, les bougeoirs, les lampes de chevets.

La Bijouterie
L'activité de la bijouterie est fort ancienne à Djerba, elle est concentrée à Houmt-Souk et au alentour prés de Essouani. La fabrication des bijoux a été exclusivement contrôlée par la communauté juive de Djerba. Ces artisans façonnaient des bijoux qui s'inspiraient de la culture et des traditions juives, berbères et musulmanes.
L'émigration des juives vers la France a mis cette activité en danger et a connu un déclin considérable. Pour sauver et préserver cette activité qui rapporte beaucoup à l'île et qui est considéré comme l'un des symboles de l'activité artisanale de Djerba, L'office National de l'Artisanat a mis les moyens pour former des jeunes à la fabrication des bijoux, suite à cet effort on peut aujourd'hui remarquer beaucoup de jeunes qui détiennent des boutiques de bijoutier ou bien qui sont ouvriers artisans chez un bijoutier.
Ces artisans utilisent des techniques un peu anciennes, ils fabriquent des bijoux que les femmes djerbiennes peuvent mettre avec leurs costumes traditionnels tel que le Kholkhal, le weshwesh, etc. . Mais aussi ils fabriquent des parures modernes qui peuvent attirent les jeunes femmes qui n'ont pas totalement abandonné les bijoux traditionnels et c'est d'ailleurs une chose très bien pour que ces bijoux traditionnels ne disparaissent pas.
Les bijoutiers de Houmt-souk sont concentrés dans la rue de Bizerte, ces artisans ont réussi en plus de la population autochtone a toucher les touristes qui sont souvent à la recherche des objets anciens.
Les bijoutiers de Djerba sont connus par leur talent d'artiste, par le soin de l'assemblage et par les jolies gravures ce qui séduit une population très large.
Le travail de la laine (tissage)
Cette activité est exercée en majorité par les femmes djerbienne surtout l'étape de la préparation de la laine et avant le tissage. Ce travail passe par plusieurs étapes longues et difficiles.
• La tonte : la tonte a lieu en général au printemps ou bien dés que le climat commence à s'échauffer pour ne pas exposer le troupeau au froid. Depuis les temps, la tonte se pratique avec une paire de grands ciseaux noirs en acier qui ont la forme de deux lames triangulaire.
• Le nettoyage : cette étape consiste à dégraisser et à dépoussiérer et à enlever la saleté de la laine brute ensuite laisser la laine sécher.
• Le cardage : il permet de nettoyer encore, de séparer les fibres de laine et les rendre parallèle. Ce travail se fait à l'aide de deux planchettes en bois avec des pointes en métal, on brosse les fibres de laine avec les pointes métalliques pour l'aligner, ensuite la laine est enroulée en bobine. Dans la langue djerbienne, cette étape est appelée tgardich, et carde est appelé gardech.
• Le filage : après le cardage, les boules de laines sont tirées à l'aide d'un fuseau ( un bâton court et droit avec un poids au bout , Moghzel en langue djerbienne) pour former un fil. Il existe deux types de fuseau ou Moghzel, le fuseau suspendu qu'on fait tourner en haut au niveau du torse ou bien le fuseau de taille plus grande qu'on fait rouler sur la cuisse.
La roue à filer est apparue au XII éme siècle dans le monde musulman, celle ci aurait pénétrer en occident au moyen age. Le mouvement de rotation, destiné à donner la torsion nécessaire au fil, est communiqué par une poulie ( et non plus par la fusaïole). Cette poulie est reliée par une courroie à la roue motrice, actionnée à la main à l'aide d'une manivelle.
Cette activité qui s'appuie sur des méthodes traditionnelles et archaïques est quasiment disparu. Ce travail pénible et long est assuré en grande partie par la femme djerbienne qui est connue par son dynamisme et son courage, elle passait une bonne partie de l'après midi à nettoyer, carder et filer la laine ensuite les fils de laine sont vendus au fabriquant de tissu pour une somme négligeable. C'est parce que la femme produise mais ne commercialise pas, c'est les intermédiaires (les hommes) qui touchent le plus de bénéfices.

L'activité du tissage a fait de l'île, depuis l'antiquité, un centre très important pour la fabrication des tissus de laine de toute l'Afrique du Nord. Mais cette activité connaît un déclin considérable, plusieurs facteurs sont à l'origine de ce recul : les difficultés d'approvisionnement en matière première, l'archaïsme des méthodes utilisées et le manque des débouchés commerciaux.
Aujourd'hui à Djerba on trouve encore quelques artisans (homme ou femme) qui continuent à exercer cette activité , ils fabriquent des tapis, des couvertures en laine. A Houmt-souk on peut encore observer des ateliers de tissages comme dans le vieux temps.
Natterie & Vannerie
La fabrication des tapis de jonc, de palme et de halfa constitue l'une des activités artisanales les plus connue à djerba. Cette activité est basé sur une matière première végétale :
• halfa ou alfa : mot d'origine arabe, c'est une fibre végétale qui poussent dans les milieux désertique . Une fois arrachée, cette plante est mouillée, battue et peignée pour obtenir une fibre moelleuse et solide.
• Jonc : cette plante vivace pousse dans l'eau ou dans les milieu humide, elle est formé de tiges longues et souples.
• Palme : c'est les feuilles de palmier qui sont séchées, mouillées puis battues pour obtenir une fibre pour faire fabriquer des cordes solides qui servent.
Il existe encore à Djerba un nombre d'artisans nattiers qui emploient un ou deux ouvriers ou apprentis pour assurer la production. Les artisans travaillent accroupis ou assis à quelques centimètres du sol, ils font passer les fibres de la trame constitué de jonc ou de alfa entre les fils.
Cette activité artisanale fabrique de variétés de nattes , les nattes murales (qiyas) ou bien les nattes de sol (hsira) qui sert surtout pour meubler les sols des mosquées ou des maisons. Ces nattes peuvent être simple ou bien avec des couleurs ( le jonc est teint en rouge, vert ou parfois violet ) et une décoration utilisant des motifs inspirés de l'art traditionnel.
Le tressage des fibres de halfa et des palmier les artisans fabriquent des sacs, des couffins, des récipients à grains, des chapeaux.
Aujourd'hui, cette production artisanale n'est plus destinée à une consommation locale nécessaire à la vie quotidienne mais elle touche aussi une population étrangère notamment les touristes qui visitent notre île, ces produits sont appréciés par cette clientèle qui encourage les produits écologiques.

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